LES INGRÉDIENTS
NOS INGRÉDIENTS NATURELS ET FRAIS
Nos plats sont préparés à base de produits provenant de production locale, artisanale ou biologique, lorsque cela s’avère possible. Les poissons d’eaux douce, sont issus des lacs et rivières de la région.
Notre carte suit ce qu’offre la nature. Il est très important pour nous de respecter cette pratique médiévale garante de l’apport de nutriments adéquats au rythme des saisons.
Comme nous l’indiquons sur notre carte des mets, la viande et le gibier ne sont malheureusement pas systématiquement issus de production locale.
LES ALIMENTS DU MOYEN- ÂGE
Certains aliments actuels n’étaient pas présents sur les tables médiévales : pommes de terre, haricots, maïs, poivrons, courgettes… Inconnus, ils ne feront leur apparition en Europe qu’avec la découverte de l’Amérique et la Renaissance.
Les recettes sont donc préparées avec des légumes-racines comme les navets ou les betteraves, des légumes verts comme les choux et les épinards, et les féculents comme les lentilles ou les fèves, voire les glands. Selon le niveau social des personnes les recettes varient sensiblement et sont plus ou moins enrichies d’épices, de sel, de viande.
Les viandes, issues de la chasse ou de la domestication, sont réservées aux plus riches, ainsi que certains poissons. Les paysans, plus pauvres, se nourrissent majoritairement de céréales comme l’avoine et de sources de protéines moins nobles.
LES ÉPICES, UN COMPLÉMENT DE CHOIX
Les plats médiévaux sont préparés avec des épices de l’époque. Appelés «aromates» jusqu’à la fin du Haut Moyen-Âge, elles étaient réservées aux plus riches. En effet, arrivées tout droit d’Orient, elles permettaient de relever les plats et leur donner du goût. Elles étaient aussi utilisées dans les boissons et comme remède médical. Leur rareté et leur prix en faisaient un produit de luxe et une forme de monnaie. Payer en épices a d’ailleurs donné naissance à l’expression moderne “payer en espèces”.
LE PAIN, TOUTE UNE HISTOIRE
Il est intéressant de voir qu’au Moyen-Âge, le pain était l’aliment principal de nombreuses tables, surtout chez les paysans. Les autres aliments faisaient souvent office d’accompagnement, d’où l’expression Companicum (“accompagnement du pain”) qui désignait ces derniers. C’est d’ailleurs de ce nom oublié que proviennent les termes “copain” et «compagnon’.
Chez les riches, le pain pouvait servir d’assiette. On l’appelait alors tranchoir. Lorsque le plat était terminé, le pain ainsi utilisé et était plus savoureux et fréquemment donné aux pauvres !
Le pain blanc était réservé aux plus riches, tandis que les plus démunis devaient se contenter de pain fabriqué à base de seigle ou de méteil (mélange de céréales). On trouvait également le pain de famine, qui pouvait être composé de paille ou de farine de gland. On imagine aisément le mauvais goût que devaient avoir ces pains.
Rassurez-vous, à l’Arboulastre, notre pain est de qualité et accompagne parfaitement tous les plats que nous servons à nos clients.